LE VOL A VOILE EN ALGERIE (1862-1962)
L‘Algérie, avec ses Atlas élevés, ses Hauts-Plateaux ensoleillés ou balayés par les perturbations, ses côtes frappées par le vent de la mer et ses régions présahariennes arides, présente tous les contrastes géographiques et climatiques favorables au vol à voile sous toutes ses formes.
Les rêveurs et les scientifiques ont, depuis longtemps, remarqué les orbes des grands rapaces au vol sans battement qui, des journées entières, survolent le paysage en permettant à l’observateur les spéculations les plus folles ou les expérimentations les plus rigoureuses. Dès 1862 pour Louis Mouillard, un peu plus tard pour les autres grands théoriciens du vol à voile tels que Jean Bretonnière, Clément Ader et Julien Serviès, l’Algérie est le champ expérimental par excellence. En 1935, à la suite de Joseph Thoret, Eric Nessler, technicien et champion surdoué, y réalise des prouesses et découvre des sites exceptionnels.
En 1936, André Costa, pilote éprouvé, homme d’action et homme de terrain, réalise, à Mostaganem, les premières performances, entraînant a sa suite les bâtisseurs du vol à voile : Lucien Saucède, Jean-Baptiste Cometti, Henri Carbonel, Pierre Laffargue ou Daniel Robert-Bancharelle qui savent plaider la cause, aménager l’infrastucture et développer l’activité depuis l’Oranie juqu’au Constantinois, dans les Centres aux dimensions nationales de Canastel, Djebel-Diss et Djebel-Oum-Settas, alors que de nombreux aéro-clubs s’activent à motiver les jeunes, et les moins jeunes.
Pendant et après la guerre qui voit se replier sur les terrains de vol à voile les plus grands pilotes militaires attendant impatiemment de reprendre le combat aux côtés des Alliés, une pléiade de moniteurs de qualité et de vélivoles compétents se dépense sans relâche.
L’isolement pendant la guerre entraîne la construction en série, par l’usine Caudron de Boufarik, des planeurs Avia 152a, Avia 40p et C 800, afin de satisfaire une demande pressante. A partir de 1952, la construction ou l’assemblage des Ailes Volantes et des Javelot et, surtout, la conception et la construction des Dacal, rendues possibles grâce à l’action de François Foguès, directeur de l’Aviation civile, et de Charles Rudel, directeur du Service de l’aviation légère et sportive en Algérie, témoignent de la vitalité du vol à voile.
Charles Rudel, qui nous a quitté en décembre 1996, initiateur et rédacteur de ce livre qui retrace dans tous les détails, avec une précision rigoureuse et une iconographie exceptionnelle, l’histoire du vol à voile en Algérie, n’a malheureusement pas eu le plaisir d’en voir la parution.
Superbe ouvrage de 200 pages, format 210/297mm, imprimé dans un élégant caractère sur un très beau papier couché demi-mat de 135 grammes. Reliure pleine toile rouge marquée d’argent à chaud.
Parution: Novembre 1997
250 photos et illustrations, 10 cartes Prix: 30 € + 5 € de port
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L’Aviation légère en Algérie (1909-1939)
Cet ouvrage retrace la formidable aventure de l’aviation légère en Algérie depuis les vols mémorables des pionniers qui, dès 1909, à Alger, à Oran et à Constantine ont été à l’origine du mouvement qui a ensuite entraîné toute l’Algérie.
A partir de 1930, il suffit de quelques années pour que plus de 25 aéro-clubs voient le jour. Le quart du total des pilotes et des avions de tourisme de France et de France d’Outre-Mer est rassemblé en Algérie. Les aérodromes des villes grandes et petites sont le siège d’une animation fébrile. Sitôt brevetés, les pilotes partent pour des vols,ou des raids, jusque vers les plus lointains pays. Le Sahara et la Méditerranée sont traversés quotidiennement par les touristes aériens accompagnés de leurs familles et de leurs amis. La population toute entière profite des joies du baptême de l’air.
Cette étude raconte fidèlement tous les événements de la vie des pionniers, des aéro-clubs et des pilotes. C’est non seulement une histoire d’avions et de pilotes, mais également une chronique de la vie profonde des villes et des villages d’Algérie avec ses joies, ses drames et ses passions. L’amateur d’aviation et de vol à voile y trouvera un compte-rendu détaillé et technique de l’activité aéronautique, le profane y trouvera un aspect nouveau de l’histoire de l’Algérie et de son peuple.
Avec 780 photos et illustrations, la plupart inédites, et 18 cartes qui agrémentent le texte qui cite 3 200 personnes, le lecteur retrouve pour chaque ville et village, des noms familiers. Il y découvre également les faits et gestes des plus grands pilotes venus d’Europe pour des meetings, des raids, des rallies, ou en simple touristes, comme Jules Védrines, Maryse Bastié, Dieudonné Costes, Jean Mermoz et bien d’autres.
L’Aviation légère en Algérie (1945-1962)
Après avoir connu un démarrage foudroyant puis une activité particulièrement intense de 1930 à 1939, l’aviation légère en Algérie est, en 1945, dans une situation dramatique. Pratiquement tous les avions des aéro-clubs ont disparus dans la tourmente après avoir été réquisitionnés comme «avions-estafettes» et le pays est exsangue d’avoir supporté un effort de guerre considérable.
Cependant, de nombreux éléments poussent à la reprise. Le désir de voler se manifeste plus que jamais, beaucoup de pilotes, d’hommes d’équipage et de techniciens au sol sont démobilisés mais veulent continuer l’aventure aéronautique (nombreux parmi eux ont effectué une guerre brillante dans la chasse, le bombardement ou l’observation). Les aviations alliées ont laissé derrière elles une infrastructure importante qui peut être immédiatement utilisée et les responsables et les membres des aéro-clubs veulent faire revivre leur activité d’avant-guerre.
Appuyée avec bienveillance par les pouvoirs publics, l’aviation légère revit, les vols reprennent avec du matériel nouveau : les avions d’école Stampe SV4, construits à Alger par les ateliers de l’AIA, et les avions de voyage Nord 1203 Norécrin. La mise en service d’avions provenant des surplus, comme les Fairchild 24 et les Piper Cub, facilite également la reprise. L’engouement de la population est toujours aussi grand, une vingtaine de nouveaux aéro-clubs sont créés jusque dans les plus petits villages et les avions arrivent en nombre.
En 1954, avec la découverte du pétrole, puis l’apparition de la rébellion, les aéro-clubs sont appelés à jouer un rôle social de plus en plus important en permettant des liaisons sûres et rapides dans tout le territoire. Une nouvelle génération d’avions, surtout les différents types de Jodel et les Emeraude, permet d’assurer les évacuations sanitaires, les vols urgents et les trajets à longue distance. Plus de quarante aéro-clubs fonctionnent alors, hissant de nouveau l’Algérie dans les tout premiers rangs de l’activité aéronautique mondiale, jusqu’à l’interdiction des vols en avril 1961 qui va clouer au sol et vouer à la destruction plus de 300 avions.
Suite de l’ouvrage L’aviation légère en Algérie (1909-1939), paru en 1992, ce livre, dont l’auteur a été pilote privé et pilote de l’ALAT en Algérie, rassemble plus de 750 photos et illustrations, les cartes d’une trentaine d’aérodromes et cite plus de 3 000 personnes. Il concernera toutes les personnes qui ont connu l’aviation en Algérie ou qui s’intéressent à l’histoire de l’Algérie, de ses villes, de ses villages et de ses habitants.
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L’ALAT en AFN